la fée électricité embellit tout
Je me balade sur le quai de Libourne en rêvant à tous ces marins, d'eau douce, ces gabariers qui descendaient du haut pays transportant les mérrains qui serviraient à fabriquer les barriques et les acaccias qui feraient de bonnes carrassonnes (piquets plantés pour palisser les vignes). Malgré que nous soyons le 10 octobre le temps est doux, une petite laine suffit à réchauffer mes épaules, la tour du port coiffé veille encore sur les destinées de la ville; quelques bars et restaurants ouverts comme en été sur leurs terrasses accueillent les clients couche-tard.
Des rires s'échappent réveillant les vieilles pierres qui en ont vu d'autres, les marins qui fréquentaient le port s'arrêtaient là pour la nuit avant de repartir vers l'estuaire ou vers l'amont à la faveur de la marée montante et du mascaret.
Mais l'hotel de ville lui aussi s'offre une nouvelle jeunesse sous les sunligts nocturnes et les pavés de la place centrale de la bastide reflètent les réverbères.
Si le jour la place grouille de monde, la nuit elle est rendue aux Libournais. La fontaine où coule une eau non potable, comme il est précisé, marque le centre du quartier commercial.
La rue Gambetta véritable colonne vertébrale de la ville part de la place de l'hotel de ville prolongeant les arcades qui entourent la place comme dans toutes les bastides. Celle-ci date du XIIIème siècle. Au fond on aperçoit le Carmel, devenu musée aujourd'hui.
Tout là haut à gauche le clocher de l'église Saint Jean brille de tous ses feux.
Bonsoir mes amis.
Marilug